. Histoire de la littérature française. Illustrée d'après les manuscrits et les estampes conservés à la Bibliotheque nationale. aient autant decentres détudes, qui créaient toujours par contagion, MOYEN AGE 113 sinon en eux-mêmes, du moins à côté deux, un centrelittéraire plus ou moins puissant. Et cest ainsi que, versle XP siècle, toutes les villes que nous venons de nom-mer furent des villes lettrées, adonnées aux vers, produc-trices de poètes distingués, tandis que les autres, saufexceptions, carie talent naît partout, mais sauf exceptionsassez rares, navaient point du tout ce caractère. Q

. Histoire de la littérature française. Illustrée d'après les manuscrits et les estampes conservés à la Bibliotheque nationale. aient autant decentres détudes, qui créaient toujours par contagion, MOYEN AGE 113 sinon en eux-mêmes, du moins à côté deux, un centrelittéraire plus ou moins puissant. Et cest ainsi que, versle XP siècle, toutes les villes que nous venons de nom-mer furent des villes lettrées, adonnées aux vers, produc-trices de poètes distingués, tandis que les autres, saufexceptions, carie talent naît partout, mais sauf exceptionsassez rares, navaient point du tout ce caractère. Q Stock Photo
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. Histoire de la littérature française. Illustrée d'après les manuscrits et les estampes conservés à la Bibliotheque nationale. aient autant decentres détudes, qui créaient toujours par contagion, MOYEN AGE 113 sinon en eux-mêmes, du moins à côté deux, un centrelittéraire plus ou moins puissant. Et cest ainsi que, versle XP siècle, toutes les villes que nous venons de nom-mer furent des villes lettrées, adonnées aux vers, produc-trices de poètes distingués, tandis que les autres, saufexceptions, carie talent naît partout, mais sauf exceptionsassez rares, navaient point du tout ce caractère. Quant àla destinée de ces universités, elle ne fut pas la mêmeque celle de luniversité de Paris, ou plutôt elle fut lamême, aboutissant à dautres résultats. De même queluniversité de Paris se spécialisa et devint presque uni-quement une faculté de théologie; de même, peu à peu, les universités de province se spécialisèrent selon leurstendances propres et devinrent, lune surtout une Facultéde médecine, comme Montpellier, lautre surtout uneFaculté de droit, comme Poitiers ou comme Orléans.. l^i^^^^-^^Kttt^^^twir , ^ ■n^i ROBERT DE SORBON ADORANT LA VIERGEDaprès une peinture du xiv<^ siècle. 114 HISTOIRE DE LA LITTÉRATURE FRANÇAISE CHAPITRE XIII CONCLUSION DE LA PREMIÈRE PARTIE On a assez vu que le moyen âge fut une grande époqueintellectuelle; mais on sen convaincra davantage si lonsonge que tout ce que nous venons dindiquer est la plusyirz/*^/^des manifestations intellectuelles du moyen âge. Sonimmense gloire, cest son art, qui sort de notre sujet; cestson architecture, absolument incomparable, et qui est unproduit spontané et original de la terre de France, abso-lument reconnue, même par les étrangers, comme étantdinvention toute française; cest sa sculpture sur pierreet sur bois, sa peinture sur verre, ses vitraux merveil-leux, sa miniaturerie dans les missels, etc. Le moyenâge a été un temps relativement faible comm