Le Parnasse breton contemporain, publié par Louis Tiercelin & J.-Guy Ropartz . es des mondes,Sur les plaines infécondesOù dorment les alcyons,Et sur la terre opulente.Tu dardes étincelanteLa flèche de tes rayons. Dans ta marche triomphale,Douce amante de Céphale,Tu visites lunivers;Sous tes baisers lherbe ploie ;Tu mêles souvent la joieAux tristesses des hivers. Sœur divine de Cybèle,Nest-ce pas que je suis belle.Et que nous nous ressemblons ?Nos cœAirs ne sont point moroses.Et nous baignons nos pieds rosesDans leau pure des vallons. STANISLAS MILLET. 199 0 ma sœur immaculée,Lorsque ta robe em

Le Parnasse breton contemporain, publié par Louis Tiercelin & J.-Guy Ropartz . es des mondes,Sur les plaines infécondesOù dorment les alcyons,Et sur la terre opulente.Tu dardes étincelanteLa flèche de tes rayons. Dans ta marche triomphale,Douce amante de Céphale,Tu visites lunivers;Sous tes baisers lherbe ploie ;Tu mêles souvent la joieAux tristesses des hivers. Sœur divine de Cybèle,Nest-ce pas que je suis belle.Et que nous nous ressemblons ?Nos cœAirs ne sont point moroses.Et nous baignons nos pieds rosesDans leau pure des vallons. STANISLAS MILLET. 199 0 ma sœur immaculée,Lorsque ta robe em Stock Photo
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Le Parnasse breton contemporain, publié par Louis Tiercelin & J.-Guy Ropartz . es des mondes, Sur les plaines infécondesOù dorment les alcyons, Et sur la terre opulente.Tu dardes étincelanteLa flèche de tes rayons. Dans ta marche triomphale, Douce amante de Céphale, Tu visites lunivers;Sous tes baisers lherbe ploie ;Tu mêles souvent la joieAux tristesses des hivers. Sœur divine de Cybèle, Nest-ce pas que je suis belle.Et que nous nous ressemblons ?Nos cœAirs ne sont point moroses.Et nous baignons nos pieds rosesDans leau pure des vallons. STANISLAS MILLET. 199 0 ma sœur immaculée, Lorsque ta robe emperléeSaccroche aux feuilles du thym, Aède à la voix touchanteLe divin rossignol chanteLes poèmes du matin. Avec laube je méveille :Jentends alors, ô merveille !Au fond de mon cœur joyeuxUne chanson cadencéeSi douce, que la roséeTombe en perles de mes yeux. Donc, que tout être renaisseEn adorant ta jeunesseEt la mienne tour à tour !Que la nature raviePar toi revienne à la vie, Par moi revienne à lamour. (Extrait de Vile des Baisers, pièce en un acte.). Vvl/^ y-^-#^ ABBÉ MAX NICOL LA FEVE ILS étaient là, campés près dune vieille église, Surveillant lennemi, sans être vus, gaiement ;Quand lun deux, un vieux brave à la moustache grise, Gourmandant un conscrit qui songeait tristement :« Allons, dit-il, je hais ces gens à face blême, Qui rentrent dans leur coque, ainsi quun escarg^ot.Laisse donc de côté ta mine de carême ;Et puis, tu chanteras, en jouant du flingot.Vois-tu ma croix, petit? Ça fait lever la tête :Quand on la sent briller sur son cœur, on est fier. — Je voudrais bien lavoir aussi. — Mais ça sachète :Il faut donner son sang. — Bah ! ce nest pas trop cher. »Et le conscrit, levant sa figure enflammée, Regardait, sans pâlir, de ses yeux éblouis. Le rude vétéran dAfrique et de Crimée, Redevenu soldat pour venger son pays. « Bravo ! dit le troupier ; mais doù vient ton air triste ? — Cest que... — Cest que parfois lo