. Mélanges de littérature, d'histoire et de philosophie. lettres, nivous faire parvenir les miennes , je vis enfin les mémioi-res produits pour la juflification de linnocence. Je visdans deux de ces fadum.s précifement la mêm.e chofe quevous dites aujourdhui dans votre lettre du 15 Juin , quemon malheureux frère Marc-Antoine avait foupé avecvous avant fa mort, & quaucun de ceux qui affiflèrentàce dernier repas de mon frère ne fe fépara de la compa-gnie quau moment fatal où lon sapperçut de fa fin tra-gique ( a ). (a)l eft de la plus grande j vrages fur le fuicîde. Lavaîffe , vraifemhlance que

. Mélanges de littérature, d'histoire et de philosophie. lettres, nivous faire parvenir les miennes , je vis enfin les mémioi-res produits pour la juflification de linnocence. Je visdans deux de ces fadum.s précifement la mêm.e chofe quevous dites aujourdhui dans votre lettre du 15 Juin , quemon malheureux frère Marc-Antoine avait foupé avecvous avant fa mort, & quaucun de ceux qui affiflèrentàce dernier repas de mon frère ne fe fépara de la compa-gnie quau moment fatal où lon sapperçut de fa fin tra-gique ( a ). (a)l eft de la plus grande j vrages fur le fuicîde. Lavaîffe , vraifemhlance que Stock Photo
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. Mélanges de littérature, d'histoire et de philosophie. lettres, nivous faire parvenir les miennes , je vis enfin les mémioi-res produits pour la juflification de linnocence. Je visdans deux de ces fadum.s précifement la mêm.e chofe quevous dites aujourdhui dans votre lettre du 15 Juin , quemon malheureux frère Marc-Antoine avait foupé avecvous avant fa mort, & quaucun de ceux qui affiflèrentàce dernier repas de mon frère ne fe fépara de la compa-gnie quau moment fatal où lon sapperçut de fa fin tra-gique ( a ). (a)l eft de la plus grande j vrages fur le fuicîde. Lavaîffe , vraifemhlance que Marc - An- | avant le fouper , lavait trouvé toine Calas fe défit lui-même ; | dans une profonde rêverie. Sa il était mécontent de fa fitua-. ! mère sen était aulTi apperçue. tion ; il était fombre , atrabi- Ces mots je brûle répondus à la ars , 6c îifait foavent des ou- fervante, q*ii luipropofait dap- ^r^/^i^wv ??==^—-—?•? •^•? •?• rrrl ^^.Jâém, i_a II. I I mil ^.AU, ! A LA VEUVE DAME CALAS.. Pardonnez-moi fi je vous rappelle toutes ces imageshorribles; il le faut bien. Nos malheurs nouveaux vousretracent continuellement les anciens, & vous ne mepardonneriez pas de ne point rouvrir vos blelTures. Vousne fauriez croire, ma mère , quel effet favorable fit furtout le monde cette preuve que mon père &c vous. Semon frère Pierre , ôc le fieur LavaifTe, vous ne vous étiezpas quittés un moment, dans letems qui sécoula entrece trille fouper & votre emprifonnement. Voici comme on a raifonné dans tous les endroits delEurope où notre calamité eft parvenue j jen fuis bien in-formé , & il faut que vous le fâchiez. Ondifait: Si Marc-Antoine Calas a été étranglé par quelquunde fa famille , il la été certainement par fa famille en-tière , &c par LavailTe , & par la fervante [même ; car ileftprouvé que cette famille , Se LavaifTe, Se la fervante{a) furent toujours tous enfemble , les juges en con-viennent , ries nei): plus avé

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