. Gazette des beaux-arts . r le pignon du petit côté de la Merveille flanqué de latour des Corbins, les tours du Châtelet de lentrée qui se présente deprofil, le commencement des bâtiments abbatiaux, cest-à-dire Belle-Chaise ou le Gouvernement, accosté de la tour Perrine, du prénom delabbé qui la fit construire et, sur le tout, les fenêtres supérieures delabside. Les pentes des deux premiers côtés sont couvertes par les maisons dela ville; celles des deux autres sont restées à létat naturel. Ici, bienquau plein nord, les rochers rapides sont vêtus darbustes et darbresépars, qui égayent de leur
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. Gazette des beaux-arts . r le pignon du petit côté de la Merveille flanqué de latour des Corbins, les tours du Châtelet de lentrée qui se présente deprofil, le commencement des bâtiments abbatiaux, cest-à-dire Belle-Chaise ou le Gouvernement, accosté de la tour Perrine, du prénom delabbé qui la fit construire et, sur le tout, les fenêtres supérieures delabside. Les pentes des deux premiers côtés sont couvertes par les maisons dela ville; celles des deux autres sont restées à létat naturel. Ici, bienquau plein nord, les rochers rapides sont vêtus darbustes et darbresépars, qui égayent de leur verdure laspect des masses architecturalesdont elles garnissent le pied. En bas, lon voit au milieu la tour ruinéede la fontaine Saint-Aubert, autrefois reliée à labbaye par un long degréentre deux murailles. Plus haut, à gauche, en avant du chœur et dutranssept, se dresse et sétend la longue et haute façade de la Merveille, terminée à lest par la tour du Chartrier et continuée, mais plus en. 110 GAZETTE DES BEAUX-ARTS. arrière et au bas de la nef, par les constructions, faisant corps avec lerocher, où se trouve la galerie de lAquilon. Au bas du côté ouest on voit, à lextrême gauche, la petite chapelle deSaint-Aubert, la grosse tour Gabriel autrefois surmontée dun moulin, et, à lextrême droite, la cour, les rampes et la tour des Fanils. Là les ro-chers, toujours battus par le vent de mer, sont absolument nus et à vif;ils sont couronnés à gauche par le second petit côté de la Merveille, celuides grandes fenêtres du cloître dominées par le pignon du Dortoir, aumilieu par la grande terrasse et par la façade « à lantique » de léglise, bâtie en 1780 après la chute des tours et des trois premières travées, enfin, à droite, par les ruines de lHôtellerie, ce qui nous ramène aupoint de départ. VI. — La ville, brûlée bien des fois, surtout au xiv^ siècle et le plussouvent par lincendie des toits en charpente de labbaye allu