L'estampe satirique et la caricature en France au 18e siècle; préfde Maurice Tourneux . pporte la môme drôleriedans ces portraits-charges de fantaisie dont quelques-uns ont été gravés par lecomte de Caylus ?. Leurcaractère principal résidedans une déformation destraits susceptibles de ren-dre lexpression grotesque.11 samuse à donner à unabbé une lèvre supérieureproéminente ou, au con-traire, à faire avancer démesurément la lèvre inférieure dun personnage coiffé dun grandchapeau, pour obtenir des effets comiques. Ses moyens consistentencore à prolonger avec exagération la longueur ou lépaisseur
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1430 x 1748 px | 24.2 x 29.6 cm | 9.5 x 11.7 inches | 150dpiMore information:
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L'estampe satirique et la caricature en France au 18e siècle; préfde Maurice Tourneux . pporte la môme drôleriedans ces portraits-charges de fantaisie dont quelques-uns ont été gravés par lecomte de Caylus ?. Leurcaractère principal résidedans une déformation destraits susceptibles de ren-dre lexpression grotesque.11 samuse à donner à unabbé une lèvre supérieureproéminente ou, au con-traire, à faire avancer démesurément la lèvre inférieure dun personnage coiffé dun grandchapeau, pour obtenir des effets comiques. Ses moyens consistentencore à prolonger avec exagération la longueur ou lépaisseur dunez, comme dans un portrait de Suisse coiffé à la mode ou dans dessiliiouettes de vieilles femmes décharnées et édenlées. 11 ne se plail pas seulement à déformer les physionomies, mais les gestes et les attitudes des personnages. Tel est ce polisson satiriques Je Vincent représ(3ntaat Suvée, Mulot, iMoretle, Slouf, .Sénéi-lial, .Mulot, Le lîoitteux, Jullien, Berteileiuy. 1. Fa 43 el 44. 2. Ed. 98, Cf. Roclieblave, Le Comte de Cayhis, Paris 1889.. le docteurlanternon et compagnie gravure de caylus daikès edme bouchardon (Cabinet des estampes. Paris.} 66 LESTAMPE SATIRIQUE de la porte Saint-Antoine jouant du tambour, coiffé dun hautbonnet sur lequel repose un lapin; ou le docteur Lanternon et C%docteur de la Comédie Italienne, tenant une lanterne et entouré deses confr^res dont lun est à califourchon sur un âne; ou ce type debedeau tenant un cierge; ou le docteur Mousta, enveloppé dans sonmanteau et monté sur une de ses idées qui est symbolisée par unechimère. A côté dun sculpteur comme Bouchaidon, nous rencontronsun peintre, Hubert Drouais-, dont les mémoires du temps noussignalent plusieurs pièces du genre caricatural. Caricatures contre lart contemporain. — Si certains artistes duXYin* siècle se laissent aller îi la boutTonnerie, leur crayon ou leurpinceau reste toujours spirituel, leur travail léger, leur dessin pleind