L'oncle Sam en France; lecture, conversation, composition . ci cest la Tendresse. Elle glisse sans bruitentre les lits. «£tes-vous bien comme ga? . . Voussentez-vous mieux? ...Souffrez - vous encoreautant? . . Allons,mon cher enfant, pre-nez-moi par le cou etsoulevez-vous un peupour que je retournevotre oreiller. Je vaisborder votre lit main-tenant . . Faites unpetit effort, mon brave, «Merci, maman.» votre fievre est passee, gotitez ce bon potage.)) Et ellelui glisse la cuillere dans la bouche . . Elle est sitendre qu/ils ont tous envie de lui dire: Merci, maman. Celle-la cest la Vie. Le mati
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L'oncle Sam en France; lecture, conversation, composition . ci cest la Tendresse. Elle glisse sans bruitentre les lits. «£tes-vous bien comme ga? . . Voussentez-vous mieux? ...Souffrez - vous encoreautant? . . Allons, mon cher enfant, pre-nez-moi par le cou etsoulevez-vous un peupour que je retournevotre oreiller. Je vaisborder votre lit main-tenant . . Faites unpetit effort, mon brave, «Merci, maman.» votre fievre est passee, gotitez ce bon potage.)) Et ellelui glisse la cuillere dans la bouche . . Elle est sitendre qu/ils ont tous envie de lui dire: Merci, maman. Celle-la cest la Vie. Le matin, avec le jour, elleapparait toute blanche. Elle ouvre les fenetres, eteintles lampes, court aux remedes, les donne a chacun, prend les temperatures, change les draps, apporte lesdernieres nouvelles du front ... ((Oh! vous avez bonnemine ce matin, vous pourrez vous lever bientot . .Vous, je vais enlever votre bandage et laver votreblessure ...» Elle continue ainsi toute la journee. Onla suit des yeux, on voyage dans la salle avec elle et le. 134 L ONCLE SAM EN FRANCE soir, quand elle fait sa derniere ronde, on a Pimpressionque demain on se reveillera ressuscite. Et cette autre cest la Beaute. Avant la guerre, elleetait — a New-York, Boston ou San Francisco — unetres grande dame du monde, un peu frivole peut-etre